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Mes critiques, mes pensées et autres
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20 avril 2010

L’exercice physique


Un article intéressant sur l’efficacité de la médication et l’exercice physique sur la dépression. Il semblerait que le sport soit plus efficace que de se laisser gaver de cachetons.

Source : http://www.redpsy.com/infopsy/exercice.html

Auteur : Jean Garneau,  psychologue

On a plusieurs fois démontré que les nouveaux antidépresseurs sont efficaces pour soulager les symptômes de la dépression majeure. Mais il semble qu’une autre solution soit aussi efficace tout en évitant les effets secondaires du médicament et en promettant un taux de rechûte très inférieur.

Selon une étude récente il suffit de 30 minutes d’exercice vigoureux trois fois par semaine pour soulager les symptômes d’une dépression majeure aussi efficacement que les médicaments.

Mais un an plus tard le même groupe de recherche rapporte des constatations encore plus troublantes: un taux de rechute très nettement plus faible dans le cas de l’exercice physique sans médication, pourvu que la personne continue à faire ses exercices. Pas légèrement inférieur, mais 4 à 5 fois plus faible!

Si on considère en plus que le traitement généralement reconnu comme le plus efficace est la combinaison de la psychothérapie et de la médication, on peut se mettre à rêver…

Selon le Dr Blumenthal, une partie des bénéfices de l’exercice pourrait provenir du fait que les patients doivent y assumer un rôle actif dans leur guérison. C’est ce qui expliquerait que l’exercice seul soit encore plus efficace que la combinaison exercice-médicament, contrairement à ce que les chercheurs avaient prévu.

Les personnes qui font de l’exercice pour sortir de la dépression ont le sentiment d’avoir une certaine maîtrise sur leur condition; elles ont l’impression d’accomplir quelque chose par elles-mêmes et d’être responsables de leur mieux-être. Il est normal qu’elles y gagnent un surplus de confiance et un sentiment de compétence.


La personne dont la participation se limite à ne pas oublier de prendre son comprimé est incapable de devenir autonome par rapport aux progrès qu’elle a pu faire, même lorsque le médicament n’y est pour rien. Tout résultat, positif ou négatif, est naturellement attribué aux effets chimiques et la personne n’a pas d’autre solution que d’en devenir dépendante. Cette perspective est assez déprimante pour provoquer une rechute au premier jour nuageux.

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